Sunday, July 6, 2014

HENRI SIDAMBAROM







PRESENTATION DU COMITE HENRY SIDAMBAROM


Président : Jacques SIDAMBAROM
Vice-président : Henry ROSEMOND
Trésorier : Maddly LATCHAN
Secrétaire : Valencia SIDAMBAROM
Membres du Conseil d’Administration :
Arlette BOGAT
Sylvain BOGAT
Andrée SIDAMBAROM
Monette SIDAMBAROM

Association culturelle créée le 11 mars 1988, placée sous l’égide du Conseil général de la Guadeloupe. Régie par la loi du 1er juillet 1901.
J.O. numéro 15 du 13 avril 1988. Déclarée en Préfecture de Basse-Terre le 11 mars 1988 sous le numéro 9710002345. Numéro Sirène 441 000 297 5411. Code APE 913e.

  
EVENEMENTS MARQUANTS DU COMITE HENRI SIDAMBAROM

En mai 1981 la ville de PONDICHERY en Inde a été officiellement jumelée avec la ville de BASSE-TERRE, capitale administrative de la GUADELOUPE, PONDICHERRY était représentée par une délégation conduite par Monsieur SAVARI RADJAN, Ministre de l’Intérieur du territoire de PONDICHERRY.
C’est à cette occasion qu’un hommage officiel est rendu pour la première fois à la personnalité d’Henry SIDAMBAROM, d’abord avec l’inauguration de « l’Avenue SIDAMBAROM », comprise entre le pont José Marti « Cité Grain d’ Or » et la limite de la RN2 avec Saint-Claude.

Dans la foulée, le 31 mai 1981, en présence de M. Savari RADJAN est posée une stèle d’Henry SIDAMBAROM à Fonds-Cacao dans la commune de Capesterre-Belle-Eau.

Dès lors naît l’idée de créer un Comité Henry SIDAMBAROM  pour faire connaître l’œuvre de cette grande personnalité guadeloupéenne.

La concrétisation de cette idée se fait attendre et est finalement relancée après « L’année de l’Inde en France » en 1985-1986. C’est donc en 1988 qu’est officiellement créé le Comité Henry SIDAMBAROM.
En 2004, la Guadeloupe célèbre le 150ème anniversaire de l’arrivée des indiens dans l’archipel. Coïncidence de l’histoire, cette même année célèbre le 100ème anniversaire du lancement du procès politique pour la reconnaissance des droits civiques des indiens  de Guadeloupe (23 février 1904-avril 1923). Ce combat de haute lutte mené par Henry  SIDAMBAROM placera définitivement l’homme, au rang des grandes personnalités de l’histoire politique de notre département.

L’année 2013 a été l’année de la célébration du 150ème anniversaire de la naissance d’Henry SIDAMBAROM.  Des institutions telles que le Conseil Régional de la Guadeloupe, du Conseil Général et du Rectorat ont contribué à la bonne marche de cette année commémorative. A cette occasion a été créé un comité guadeloupéen pour la commémoration du 150ème anniversaire composée de plusieurs associations culturelles indiennes de la Guadeloupe ayant collaboré avec la Comité Henry SIDAMBAROM en vue d’organiser sur tout le territoire de la Guadeloupe les manifestations lui rendant un hommage. Ce comité créé à cet effet, a été essentiellement composé des

   
BIOGRAPHIE

Henri Moutou SIDAMBAROM (1863-1952) : C’est le 5 juillet 1863 que naît Henri Moutou ALLAMELOU, sur l’habitation Source Pérou à Capesterre-Belle-Eau. Ses parents, des travailleurs immigrés originaires de Tamil Nadu, état du sud de l’inde, se marient le 8 juillet 1873.
C’est à l’issue de cette union qu’Henri est reconnu par son père, Joseph SIDAMBAROM et portera désormais son nom.

Henry Moutou ALLAMELOU est reconnu le 15 décembre 1865 par son père et s’appelle désormais Henry Moutou Sidambarom.

IMPLICATION  POLITIQUE : Afin de financer son projet politique et ainsi être autonome financièrement, il abandonne la fonction publique pour retourner travailler à Pointe-à-Pitre dans le commerce de son parent, Adolphe SIDAMBAROM. Il rejoint alors Charles DANAE, politicien connu sur la place et qui prépare alors sa campagne pour les élections municipales.

Il prend part aux préparatifs et est inscrit sur la lise de Danaé. En juin 1897,  il est élu conseiller municipal de la ville de Pointe-à-Pitre. Durant son mandat, il sera deux fois rapporteur de la commission budgétaire et financière.  Deux ans après son élection au poste de conseiller municipal de la ville de Pointe-à-Pitre, Henry SIDAMBAROM quitte la ville pour retourner à Capesterre-Belle-Eau s’occuper des affaires de son père malade. Ce dernier meurt en 1901.

Trois ans plus tard, Henri SIDAMBAROM, en tant que tête de liste, remporte les élections municipales de la ville et doit être élu maire. Cependant, à la suite d’une manœuvre de sa propre liste,  il  est écarté du poste au prétexte de son indianité et un autre est nommé à sa place.

VIE DE FAMILLE : C’est dans le contexte social très particulier de la GUADELOUPE Post-esclavagiste que Henri SIDAMBAROM rencontre celle qui deviendra sa femme, Rose Nagaman NAREMBIN, elle aussi, fille de travailleurs immigrés d’Inde. Le couple voit naître son premier enfant en 1882 et bien que ces derniers soient engagés l’un envers l’autre depuis 1881, ce n’est qu’en 1919 qu’ils se marient au domicile d’Henry SIDAMBAROM  car sa femme, malade, n’est pas capable de se déplacer à l’église ou à la mairie. De leur union naitront six enfants : André,  Henri, Joseph, Valencia, Marguerite et Hubert. Son épouse meurt le 25 avril 1937 après 18 ans de mariage.

ACTION SOCIALE ET CULTURELLE : En 1910, il fonde l’Obole des travailleurs, une société de secours mutualiste de la commune dont il fut président de façon ininterrompue durant 35 ans. Par ailleurs, il fonde plus syndicats dont « les ouvriers agricoles » qui se sont affirmé lors de la grande grève de 1910. D’autre part, il sera le premier à introduire un cinéma-théâtre dans la ville de Capesterre-Belle-Eau.
En janvier 1944, il est nommé Juge de Paix du Canton de Capesterre. Il occupe cette fonction pendant 5 ans. Cette fonction lui permis de préparer correctement les municipales de 1945 en mettant à jour la liste électorale afin d’éviter toute contestation du scrutin.

En 1948, le Conseil Municipal de Capesterre-Belle-Eau décide de lui attribuer la Croix de la légion d’honneur pour son œuvre en tant qu’apôtre de l’émancipation des travailleurs indiens.

En 1948, le Conseil Municipal demande à la Préfecture de Guadeloupe d’inscrire Henry Moutou Sidambarom sur la liste des récipiendaires de la Croix de la légion d’Honneur.
En octobre 1950, le Conseil Général de la Guadeloupe approuve cette proposition et vote une demande qui va dans le même sens.
 NOTE D’OPPORTUNITE
REPERES HISTORIQUES

Liens entre la France et  l’Inde.
Pondichéry, capitale des possessions françaises dans l’Inde, d’une superficie de 513 km2, jusqu’en 1954, année de sa rétrocession à l’Union Indienne. C’est le lien entre l’Inde et la France depuis la création des cinq comptoirs.
v  Pondichéry fondée en 1674.
v  Chandernagor fondée en 1686.
v  Mahé fondée en 1721.
v  Yanaon fondée en 1725
v  Karikal fondée en 1739.
Le lien entre ces comptoirs et la Guadeloupe débute en 1853, Pondichéry est le port d’embarquement des travailleurs indiens vers les Antilles françaises.
En mai 1853 le navire l’Aurélie débarque en Martinique le premier contingent de travailleurs indiens, suivi d’un autre convoi de 344 travailleurs débarqués cette fois-ci dans le port de Pointe-à-Pitre Guadeloupe le 25 décembre 1854.
En 1889, le Nantes-Bordeaux débarque à Pointe-à-Pitre 605 travailleurs, répartis comme suit :
229 embarqués le 30 octobre 1888 à Calcutta,
228 embarqués le 4 novembre 1888 à Pondichéry

148 embarqués le 7 novembre à Karikal.

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