PRESENTATION DU COMITE HENRY SIDAMBAROM
Président :
Jacques SIDAMBAROM
Vice-président :
Henry ROSEMOND
Trésorier :
Maddly LATCHAN
Secrétaire :
Valencia SIDAMBAROM
Membres
du Conseil d’Administration :
Arlette
BOGAT
Sylvain
BOGAT
Andrée
SIDAMBAROM
Monette
SIDAMBAROM
Association culturelle
créée le 11 mars 1988, placée sous l’égide du Conseil général de la Guadeloupe.
Régie par la loi du 1er juillet 1901.
J.O. numéro 15 du 13 avril
1988. Déclarée en Préfecture de Basse-Terre le 11 mars 1988 sous le numéro
9710002345. Numéro Sirène 441 000 297 5411. Code APE 913e.
EVENEMENTS MARQUANTS DU
COMITE HENRI SIDAMBAROM
En mai 1981 la ville
de PONDICHERY en Inde a été officiellement jumelée avec la ville de
BASSE-TERRE, capitale administrative de la GUADELOUPE, PONDICHERRY était
représentée par une délégation conduite par Monsieur SAVARI RADJAN, Ministre de
l’Intérieur du territoire de PONDICHERRY.
C’est à cette
occasion qu’un hommage officiel est rendu pour la première fois à la
personnalité d’Henry SIDAMBAROM, d’abord avec l’inauguration de « l’Avenue
SIDAMBAROM », comprise entre le pont José Marti « Cité Grain
d’ Or » et la limite de la RN2 avec Saint-Claude.
Dans la foulée, le
31 mai 1981, en présence de M. Savari RADJAN est posée une stèle d’Henry SIDAMBAROM à Fonds-Cacao dans la commune de Capesterre-Belle-Eau.
Dès lors naît l’idée de créer un Comité Henry
SIDAMBAROM pour faire connaître l’œuvre de
cette grande personnalité guadeloupéenne.
La concrétisation
de cette idée se fait attendre et est finalement relancée après « L’année
de l’Inde en France » en 1985-1986. C’est donc en 1988 qu’est officiellement
créé le Comité Henry SIDAMBAROM.
En 2004, la
Guadeloupe célèbre le 150ème anniversaire de l’arrivée des indiens
dans l’archipel. Coïncidence de l’histoire, cette même année célèbre le 100ème
anniversaire du lancement du procès politique pour la reconnaissance des droits
civiques des indiens de Guadeloupe (23
février 1904-avril 1923). Ce combat de haute lutte mené par Henry SIDAMBAROM placera définitivement l’homme, au
rang des grandes personnalités de l’histoire politique de notre département.
L’année 2013 a été
l’année de la célébration du 150ème anniversaire de la naissance d’Henry
SIDAMBAROM. Des institutions telles que
le Conseil Régional de la Guadeloupe, du Conseil Général et du Rectorat ont
contribué à la bonne marche de cette année commémorative. A cette occasion a
été créé un comité guadeloupéen pour la commémoration du 150ème
anniversaire composée de plusieurs associations culturelles indiennes de la
Guadeloupe ayant collaboré avec la Comité Henry SIDAMBAROM en vue d’organiser
sur tout le territoire de la Guadeloupe les manifestations lui rendant un
hommage. Ce comité créé à cet effet, a été essentiellement composé des
BIOGRAPHIE
Henri Moutou
SIDAMBAROM (1863-1952) : C’est le 5 juillet 1863 que naît Henri Moutou
ALLAMELOU, sur l’habitation Source Pérou à Capesterre-Belle-Eau. Ses parents,
des travailleurs immigrés originaires de Tamil Nadu, état du sud de l’inde, se
marient le 8 juillet 1873.
C’est à l’issue de
cette union qu’Henri est reconnu par son père, Joseph SIDAMBAROM et portera
désormais son nom.
Henry Moutou ALLAMELOU
est reconnu le 15 décembre 1865 par son père et s’appelle désormais Henry
Moutou Sidambarom.
IMPLICATION
POLITIQUE : Afin de financer son projet politique et ainsi être autonome
financièrement, il abandonne la fonction publique pour retourner travailler à
Pointe-à-Pitre dans le commerce de son parent, Adolphe SIDAMBAROM. Il rejoint
alors Charles DANAE, politicien connu sur la place et qui prépare alors sa
campagne pour les élections municipales.
Il prend part aux
préparatifs et est inscrit sur la lise de Danaé. En juin 1897, il est élu conseiller municipal de la ville
de Pointe-à-Pitre. Durant son mandat, il sera deux fois rapporteur de la
commission budgétaire et financière.
Deux ans après son élection au poste de conseiller municipal de la ville
de Pointe-à-Pitre, Henry SIDAMBAROM quitte la ville pour retourner à
Capesterre-Belle-Eau s’occuper des affaires de son père malade. Ce dernier
meurt en 1901.
Trois ans plus
tard, Henri SIDAMBAROM, en tant que tête de liste, remporte les élections
municipales de la ville et doit être élu maire. Cependant, à la suite d’une
manœuvre de sa propre liste, il est écarté du poste au prétexte de son
indianité et un autre est nommé à sa place.
VIE DE
FAMILLE : C’est dans le contexte social très
particulier de la GUADELOUPE Post-esclavagiste que Henri SIDAMBAROM rencontre
celle qui deviendra sa femme, Rose Nagaman NAREMBIN, elle aussi, fille de
travailleurs immigrés d’Inde. Le couple voit naître son premier enfant en 1882
et bien que ces derniers soient engagés l’un envers l’autre depuis 1881, ce
n’est qu’en 1919 qu’ils se marient au domicile d’Henry SIDAMBAROM car sa femme, malade, n’est pas capable de se
déplacer à l’église ou à la mairie. De leur union naitront six enfants :
André, Henri, Joseph, Valencia,
Marguerite et Hubert. Son épouse meurt le 25 avril 1937 après 18 ans de
mariage.
ACTION
SOCIALE ET CULTURELLE : En 1910, il fonde
l’Obole des travailleurs, une société de secours mutualiste de la commune dont
il fut président de façon ininterrompue durant 35 ans. Par ailleurs, il fonde
plus syndicats dont « les ouvriers agricoles » qui se sont affirmé
lors de la grande grève de 1910. D’autre part, il sera le premier à introduire
un cinéma-théâtre dans la ville de Capesterre-Belle-Eau.
En janvier 1944, il
est nommé Juge de Paix du Canton de Capesterre. Il occupe cette fonction
pendant 5 ans. Cette fonction lui permis de préparer correctement les
municipales de 1945 en mettant à jour la liste électorale afin d’éviter toute
contestation du scrutin.
En 1948, le Conseil
Municipal de Capesterre-Belle-Eau décide de lui attribuer la Croix de la légion
d’honneur pour son œuvre en tant qu’apôtre de l’émancipation des travailleurs
indiens.
En 1948, le Conseil
Municipal demande à la Préfecture de Guadeloupe d’inscrire Henry Moutou
Sidambarom sur la liste des récipiendaires de la Croix de la légion d’Honneur.
En octobre 1950, le
Conseil Général de la Guadeloupe approuve cette proposition et vote une demande
qui va dans le même sens.
NOTE
D’OPPORTUNITE
REPERES
HISTORIQUES
Liens entre la France
et l’Inde.
Pondichéry, capitale
des possessions françaises dans l’Inde, d’une superficie de 513 km2,
jusqu’en 1954, année de sa rétrocession à l’Union Indienne. C’est le lien entre
l’Inde et la France depuis la création des cinq comptoirs.
v Pondichéry
fondée en 1674.
v Chandernagor
fondée en 1686.
v Mahé
fondée en 1721.
v Yanaon
fondée en 1725
v Karikal
fondée en 1739.
Le lien entre ces
comptoirs et la Guadeloupe débute en 1853, Pondichéry est le port
d’embarquement des travailleurs indiens vers les Antilles françaises.
En mai 1853 le navire
l’Aurélie débarque en Martinique le premier contingent de travailleurs indiens,
suivi d’un autre convoi de 344 travailleurs débarqués cette fois-ci dans le
port de Pointe-à-Pitre Guadeloupe le 25 décembre 1854.
En 1889, le Nantes-Bordeaux
débarque à Pointe-à-Pitre 605 travailleurs, répartis comme suit :
229 embarqués le 30
octobre 1888 à Calcutta,
228 embarqués le 4
novembre 1888 à Pondichéry
148 embarqués le 7
novembre à Karikal.
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